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Aire Marine Protégée : Phase 2 du projet d’études de la classification des espèces 

By April 19, 2022March 23rd, 2023Partnership, Project3 min read

Dans le cadre de leurs recherches portant sur la seconde phase de leur projet de classe, les étudiants en troisième année de notre université ont été convié ce vendredi par les agents des Eaux & Forêts dans l’une de leurs opérations en mer.

Il s’agissait pour les hommes du Capitaine Coly de leur faire assister à une opération de pêche, communément appelée pêche expérimentale, qui est une manière d’évaluer l’abondance ainsi que la diversité des différentes espèces se trouvant sur l’Aire Marine Protégée.


La pêche expérimentale est faite pour suivre l’évolution de la ressource dans l’Aire Marine Protégée, si elle est actuellement quantitative, ou spécifique. Pour ce faire, elle est pratiquée de manière rudimentaire, avec l’aide des pêcheurs locaux et des femmes de la lagune qui les assistent dans la classification des espèces, leur identification, et leur pesage. Cette évaluation est faite manuellement par les agents, munis de fiches de collecte de données avec des rubriques telles les caractéristiques de la zone, la date, l’heure de pose, la saison (période froide/chaude ou en intersaison), la latitude/longitude pour les coordonnées gps, la station qui représente le point choisi, les paramètres physico-chimiques de la station pour mesurer la température, la salinité, et le ph. En plus de ces données, il est aussi répertorié les paramètres biologiques de chaque espèce pêchée.

L’équation de cette grande opération est l’efficacité de cette méthode, qui est laborieuse et non exhaustive, avec des résultats mitigés. L’autre hic est le maintien en vie de ces espèces qui sont maintenues hors de leur zone d’habitait pour les besoins de l’évaluation, alors qu’elle est censée protéger, comme leur a expliqué M. Dieng Omar, Technicien de Pêche qui est au Centre de Recherches Océanographique de Dakar (CROD) qui est un démembrement de l’Isra (Institut Sénégalais de Recherches Agricoles)

Le projet des étudiants de DAUST, est une solution ad-hoc qui permettra aux agents des Eaux & Forêts de pouvoir grâce à l’aide de la science et des nouvelles technologies de pointe faciliter leur tâche et la moderniser. En usant de logiciels de machine learning, qui est une technique d’apprentissage automatique utilisée en intelligence artificielle, ils sont capables d’identifier, de répertorier, et de classifier ces différentes espèces sans interférer avec le réseau trophique marin. En faisant de la photographie sous-marine un drone marin ROV et avec des outils tels que YOLO V3, TENSORFLOW, ou encore GOOGLE COLABORATORY qui permettront de faire l’analyse des différentes prises photographiques. Leur solution permettra, non seulement de sauvegarder ces espèces menacées, mais aussi de digitaliser l’ensemble du processus de toute cette opération, écourter le long processus, réduire les coûts, et fournir une base de données fiable et accessible. Ça sera ainsi un gain de temps, de ressources, et une logistique moins pesante au bout du compte.

Nous vous tiendrons informés du résultat final de ce projet d’utilité communautaire dans un tout proche avenir.Be A Daustian !

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